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C’est la nouvelle maire de Genève que l’on fête

Genève, le 6 juin 2024. Des artistes de rue précèdent l’arrivée du cortège officiel sur la Treille.
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Supportrice un jour, citoyenne toujours. Julie fait sienne la devise de ses amis scouts en répondant aux sollicitations municipales d’une semaine très riche en invitations. La voici deux fois gâtée le même jour. La Coupe suisse, encore elle, l’attend sous les ors du Palais Eynard.

La suite s’impose d’elle-même: entre un trophée qui se regarde comme la Joconde des amateurs de foot et la fête d’investiture de la nouvelle maire de la Ville de Genève, il n’y a qu’une centaine de mètres à franchir. La montée de la Treille se mérite. Il fait chaud ce mercredi à 18 h, mais c’est cadeau.

L’ambiance est un peu aux Promotions de la classe politique. Celle-ci n’est, certes, pas enfantine, quoique la présence d’une compagnie d’échassier en tête de cortège (Zanco, elle s’appelle) annonce déjà la fête des écoles au départ de cette même promenade Saint-Antoine.

Bien entourée, la nouvelle maire de la Ville de Genève.

Ce théâtre de rue pour tous les âges donne de la couleur et de la hauteur à la cérémonie. L’intronisée du jour, Christina Kitsos, rayonne sur le pavé d’une cité d’adoption qui semble avoir toujours été la sienne.

On la retrouve sur l’estrade pour la partie oratoire. La prise de rôle justifie un temps de parole généreux. Dix-sept minutes, le chrono s’affiche sur le téléphone portable du voisin de Julie qui a tout filmé. C’est long pour un discours en plein air. Mais le propos est riche et l’incarnation réussie.

Juan José Peña Aguirre au violon, jeune virtuose de 15 ans.

On partage volontiers avec l’oratrice les références culturelles qui jalonnent son propos – ici, un poète persan, là le cinéaste grec Theo Angelopoulos –, on s’inquiète avec elle de «la polarisation de notre société, amplifiée par les réseaux sociaux», on relaie ce vœu pieux mais nécessaire: «Faire de la nuance un mode de pensée.»

L’appétit vient en écoutant. Le buffet est copieux et inclusif. Julie voit passer un plateau de charcuterie. Elle ne se souvient pas en avoir vu un pareil lors de la précédente investiture.

Il y avait foule sur la promenade de la Treille pour écouter le discours d’investiture de la nouvelle maire de la Ville, Christina Kitsos.
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