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AboGrand Genève
Bilan mitigé pour le salon dédié aux frontaliers

Le Salon du frontalier a notamment permis d’évoquer la question des services publics dans la zone frontière, lors d’un débat animé par la «Tribune de Genève».
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Le Salon du frontalier s’est tenu en fin de semaine dernière, à Annecy (Haute-Savoie). Cet événement, qui visait à informer et à orienter sur toutes sortes de questions transfrontalières, a néanmoins connu un succès mitigé. La fréquentation a diminué de moitié, mais les échanges «ont été riches», estime l’organisateur, le Groupement transfrontalier européen (GTE).

Seules quelque 1000 personnes, contre 2500 l’année précédente, ont fait le déplacement pour la vingtième édition de ce salon. Celles qui s’étaient préinscrites ne sont même pas toutes venues. Pour quelles raisons? Probablement car les organisateurs ont été contraints de changer de lieu peu de temps avant la tenue de l’événement, la salle de la Roche-sur-Foron (RochExpo) n’ayant pas été accordée au GTE.

Changement de lieu

«Nous en avons été informés très tardivement (ndlr: courant juin), regrette Thomas Fischer, directeur. Les instances patronales françaises n’ont pas souhaité que nous tenions notre salon dans ce lieu, sans que nous ayons pu en discuter durant une rencontre, ce que nous regrettons. Notre objectif est d’informer les personnes sur les modalités du travail en Suisse, pour qu’ils puissent choisir un parcours de vie plutôt que de le subir.»

La présence de gens du voyage sur le parking de l’Espace-Rencontre d’Annecy n’a pas non plus aidé. «Nous l’avons su incidemment trois jours avant l’événement, ce qui nous a un peu contraints dans notre programme qui se voulait davantage festif», poursuit Thomas Fischer.

Ces difficultés ne mèneront toutefois pas le GTE à tirer la prise de son salon. «Les personnes qui sont venues étaient des frontaliers très motivés à se renseigner sur le marché du travail, les conditions d’accès, la mobilité, le logement et plus particulièrement sur les retraites. Nous tirerons toutefois les enseignements de cette édition.» Il y aura donc bien un salon 2025.

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